Graceland, la maison d'Elvis
Par monbricabrac

LA SALLE DE BILLARD

Décorée par Bill Eubanks (en collaboration avec Elvis et Linda Thompson) en 1974, le trait marquant de la salle de billard est le tissu qui recouvre les divans, les murs et le plafond. Trois hommes travaillèrent 10 jours durant pour tendre ces 300 mètres de tissu.

Il est agrafé au plafond et suspendu à des baguettes sur les murs. Le mélange d'influences française, orientale et européenne fin de siècle illustre la tendance américaine des années soixante-dix à créer des décors électriques, à la croisée des époques et des pays.

La table de billard

La table de billard, pour autant que l'on sache, remonte aux premiers jours de Graceland en 1957. Elvis aimait les huit billes et le billard tournant et était très bon aux deux

Les abats jours " Tiffany"

Les abats jour au-dessus du billard sont l'oeuvre de la société Laukhuff Stained Glass de Memphis. Ils sont de style Tiffany, remis au gout du jour au milieu des années soixante-dix.

Le serment TCB

" More seftrespect, more respect for fellow man, respect for fellow students + instructors. Respect for all styles and techniques. Body conditioning, mental conditioning, meditation for calming & stilling of the mind and body. Sharpen your skills, increasing mental awareness, for all those who might choose a new outlook and personal philosophy, freedom from constipation.
TCB technique - All techiques into one - applying all techniques into one.
Elvis 8th."

" Plus de respect pour soi-même, plus de respect pour autrui, respect pour les collègues - disciples et maîtres. Respect pour tout style et technique. Conditionnement du corps, conditionnement mental, méditation pour calmer corps et âme. Affiner ses habilités, agrandir la conscience mentale, chercher des nouvelles frontières, une philosophie personnelle et la libération de l'étroitesse d'esprit.
Techniques TCB - Toutes techniques en une - Application de toutes les techniques en une.
Elvis 8ième."

LE LOGO TCB

Le logo TCB apparait sur sa tombe, sur la fameuse bague, sur le jet " Lisa Marie", sur le jet " star".... Partout.

TCB, " Takin' Care of Business" (faire le boulot), était une locution courante dans les années soixante-dix, dans la communauté populaire noire avant d'être adoptée par les blancs. Un groupe de rock blanc intitula un de ses morceaux Takin' of Business. C'était simplement une façon de parler qu'Elvis et ses escouades avaient adoptée. Vers 1970, Elvis cherche une signature ou un logo qui puisse le représenter, lui et son groupe, un moyen d'exprimer l'adhésion à sa façon d’être. Pour nous, l'expression TCB et l'emblème de l'éclair signifiaient " faire le boulot vite”. Idée de l’éclair est discutable. Le bataillon de l'armée auquel il appartenait avait un éclair comme insigne. C’est peut-être ce qui l'a inspiré, ou non. La mafia de la côte californienne signait aussi d'un éclair et le groupe d'Elvis avait été qualifié par la presse de "Memphis Mafia". Peut-être y avait-il un rapport. Ou alors cet éclair voulait simplement dire " rapide comme l'éclair”. Ce pourrait être aussi un mélange de toutes ces idées. Il existe plusieurs histoires sur les origines de l'emblème. Celle à laquelle nous nous rallions est la suivante : au début des années 70, Elvis, Priscilla et toute la compagnie sont en avion ils rentrent de Californie vers Memphis. Ils discutent de ce logo. Priscilla prend un bloc-notes et ils griffonnent plusieurs croquis. Elvis les confit au bijoutier Saul Schwartz de Beverly Hills, qui conçoit les premiers pendentifs TCB. Ils sont en or avec une petite chaine. Elvis les offre à son entourage, à ses amis proches, à la famille.

Ils deviennent le signe d'appartenance au groupe. Les musiciens, les chanteurs en ont eux aussi. Peu après, apparaissent les TLC " Tender Loving Care" (tendre et affectueuses pensées); ils ont le même design et sont destinés aux femmes. Le TCB devint effectivement sa signature, son logo. Il était très convoité, comme le TLC. Ils prouvaient qu'on était dans l'intimité du King.

A l'occasion d'une exposition, nous avions demandé à Priscilla de nous prêter son TLC et celui de Lisa Marie. Nous eûmes la surprise d'apprendre qu'elles n'en avaient jamais eus. Ce fait révèle la signification réelle qu'Elvis accordait à ces bijoux. Priscilla lui en avait effectivement demandé et il lui avait répondu qu'ils étaient pour tout le monde mais pas pour elle, ni Lisa Marie. Il les considérait toutes les deux au-dessus du lot commun.



LE SALON DE TELEVISION

Le bar

Avec son concasseur de glaçons et son réfrigérateur, le bar du salon TV était toujours bien rempli. Pour les invités, les amis, les gens de passage. Elvis ne buvait pas vraiment. Il buvait de temps en temps mais n'était pas alcoolique. Il prenait surtout du Pepsi Cola et, sur scène, du Gatorade et de l'eau minérale " Mountain Valley.


Le juke-box

Le juke-box n'a pas été fait sur mesure. Ils étaient commercialisés dans les années cinquante. On peut y placer cent 45tours et les sélectionner tous ou en partie. Des haut- parleurs étaient répartis dans toute la maison et même à l’extérieur. Une grande partie de la collection personnelle d'Elvis se trouve dans cette pièce : country, pop, jazz, classique, et opéra, mais surtout rhythm and blues et gospel. Ses amis affirment que certain morceau remonte au temps du lycée.

Les téléviseurs

Elvis eu l'idée de placer cote à cote trois téléviseurs en apprenant que le président Lyndon Johnson l'avait fait pour avoir les informations des trois chaines en même temps. Elvis regardait trois matches de football, par exemple, simultanément. Il mettait la partie qui l'intéressait le plus au milieu avec le son, et les deux autres de chaque côté avec simplement l’image. Outre le sport, il aimait les variétés et les feuilletons comiques, dont, The Dick Van Dyke Show, I Love Lucy, et Rowan and Martin's Laugh-in.

LE SALON DE TELEVISION

Le salon de TV est équipé, depuis les années cinquante, de tous les appareils audiovisuels (télévision, chaine stéréo, écran et projecteur de cinéma). Il a été décoré par un architecte d’intérieur, Bill Eubanks, en 1974. Celui-ci a également réalisé la salle de billard, de l'autre côté du couloir, et le bureau d’Elvis, à l'étage.

" Ici le temps s'est arrêté. Vous auriez pu facilement voir la photo d'une pièce similaire en couverture d'un magazine de décoration au milieu des années soixante-dix. Le chrome, le verre, les spots, le graphisme général, tout était très " in" à l’époque, de même que les miroirs aux murs et au plafond. Il permettait d'ouvrir la pièce, de s'y sentir moins à l'étroit."

Elvis voulait que l'éclair de son logo TCB soit incorporé d'une façon ou d'une autre au décor, sans rompre l'unité composée par les trois postes de télévision, la chaine stéréo et le juke-box intégrer. Avec Linda Thompson, ils souhaitaient un endroit lumineux accueillant, ouvert. Ces impératifs respectés, le décorateur était libre de proposer toutes nouvelles idée, soumise au jugement d'Elvis bien sûr.

L’ESCALIER

Un escalier mène du hall à l'étage, interdit aux visiteurs et aux employés. Seuls certain membre de la direction, le personnel d'entretien et la famille peuvent y accéder.

On y trouve la chambre d'Elvis, deux salles de bain, deux dressings, son bureau, la chambre et la salle de bain de sa fille.

L'escalier ressemblait parfois aux gradins d'un stade quand il était rempli d'amis en train de regarder Elvis et ses compagnons s'entrainer au karaté dans le hall d'entrée. La star descendait parfois solennellement ces marches pour accueillir ses visiteurs. Une fois, sa fille Lisa, le fit éclater de rire. Alors qu'il empruntait l’escalier, elle arrêta ce qu'elle était en train de faire, regarda son père et jeta les bras au ciel en hurlant "Elvis ! Elvis!" comme elle avait vu les fans le faire pendant les concerts ou devant les grilles ; puis, sans un mot, elle se dirigea vers la salle à manger.

Avant les funérailles, le corps d'Elvis fut exposé en bas de l’escalier. Pendant quelques jours, son père Vernon Presley autorisa des milliers de fans à venir lui faire leurs adieux.

LES GUITARES

Elvis a possédé une grande quantité de guitares mais en a donné beaucoup, il était même réputé les tendre au public de temps en temps. L’inventaire des biens de la famille Presley n'en rassemble donc qu'une quinzaine, toutes celles qu'il possédait au jour de sa mort.

L'impressionnante exposition sur les marches de l'escalier ne fut réalisée qu'exceptionnellement à deux reprises. Certaines guitares sont effectivement exposées en continu, mais d'autres sont gardées en réserve.

Le violon, tout en bas du cliché, constitue un mystère. On sait seulement que c'est une copie de Stradivarius. Il a été trouvé au fond d'un des placards dans les appartements privés d’Elvis. Des membres de la famille ont confirmé qu'il savait jouer un ou deux airs de country.

LE SALON DE MUSIQUE

Le piano du salon de musique est un Story and Clarke demi-queue. Il est arrivé en 1974.Outre Elvis, la personne la plus célèbre qui en ait joué est James Brown, venu en visite en 1977.Il se souvient d'avoir chanté des gospels avec Elvis, dont " Old Blind Barrabas”.

Trois pianos se sont succédés ici. Le favori d’Elvis, celui qu'il a gardé le plus longtemps, était un demi-queue blanc avec des moulures dorées. Vint ensuite un piano à queue en feuilles d'or que Priscilla lui offre dans les années soixante. Il était trop grand pour la pièce et Elvis dut s'en séparer pour le remplacer par le Story and Clarke.

Elvis était très bon pianiste; il jouait sur certains enregistrements. Il aimait jouer pour son propre plaisir, chez lui, à l'hôtel ou n'importe où. A Las Vegas ou ailleurs, après les concerts, il chantait et jouait du piano pour se divertir, entouré de ses équipiers et des différents groupes qui l'accompagnaient. A Graceland on entendait aussi bien des mélopées, du gospel, du rock que du blues. Elvis savourait aussi des moments de calme et de solitude au piano. Vous auriez pu le surprendre dans "Unchained Melody, Blues Eyes Crying in the Rain" ou dans la balade irlandaise " Danny Boy".

Un jour, Jerry Schilling jouait au billard au sous-sol quand des échos de musique lui parviennent. Il monte au rez-de-chaussée et traverse le hall d'entrée vers le salon. Elvis est au piano, il chante "You'll Never Walk Alone”. Il est seul et se donne à fond, Jerry déclara que c'était la plus belle chose qu'il ait jamais entendu. Il reste là, debout à le regarder. Elvis fini par le remarquer, lève la tête et lui sourit puis replonge dans sa musique. Même ceux qui vivaient dans l'intimité d'Elvis, et connaissaient par coeur ses défauts et ses qualités, pouvaient être sidérés par son art, sa voix, son charisme.

LE SALON

En passant la porte d'entrée, les visiteurs se retrouvent dans le hall d'entrée. Face à eux, l’escalier, la salle à manger est à gauche et le salon à droite. Il n'est clos par aucun mur aucune porte.

Si vous étiez venu rendre visite à Elvis, c’est là que vous auriez été reçu, ou vous auriez attendu qu'il descende de ses appartements pour faire son entrée. Le divan mesure quatre mètres cinquante de long, la table basse trois mètres, tous deux ont été fait sur mesure. Avec les petites tables et lampes, ils ont constitué les éléments de base du décor depuis 1957 jusqu'en 1974.

Cette pièce est aujourd'hui figée. Dans un souci de préservation, le mot d'ordre pour les visiteurs et les employés est de " ne pas toucher". (Les employés doivent même retirer leurs chaussures quand ils marchent sur la moquette blanche). Mais à l'instar des autres pièces de Graceland, on y vivait. Comme dans la plupart des maisons familiales, les gens venaient au salon pour se détendre, bavarder ou simplement se reposer.

Les deux danois d'Elvis et Priscilla jouaient avec les coussins tandis qu’Elvis, cassant des briques en deux, s'entrainait ici au karaté! Une note plus sombre, c'est ici qu'eut lieu le service funéraire d’Elvis. Le cercueil était tourné vers la porte du salon de musique.

LA SALLE A MANGER

Elvis, ses amis et sa famille, se réunissait dans la salle à manger. On y servait le diner, généralement entre neuf et dix heures du soir, dans un service en porcelaine. Ce service choisi par Elvis et Priscilla au moment de leur mariage, est dans le style de Buckingham. Il a été réalisé par Noritake. Lisa Marie tournait autour de la table avec son tricycle, sur le sol dallé de marbre noir.

Chaque année, le sapin de noël était installé derrière la chaise d'Elvis, en tête de table, devant la fenêtre panoramique. Certains disent que noël était le moment de l'année préféré d’Elvis. La décoration était installée dès le lendemain de Thanksgiving (25Novembre) et restait en place jusqu'au lendemain de son anniversaire, le 8 Janvier.

Elvis s'offrit l'imposant lustre, un jour d'Aout 1974 où il fit quelques folies dans le magasin de luminaires " Belvedere Lighting".

Quand il était en tournée ou à Hollywood, le calme régnait à Graceland. A son retour, un repas de bienvenue, généralement bien agité, était donné ici, signe que la maison reprenait vie.

La tante Delta, grand-mère Minnie, les domestiques, tout le monde s'activait pour préparer le grand retour. Le repas du soir allait rassembler épouses et compagnes autour d'Elvis et de ses hommes. Les histoires fusaient, on riait beaucoup, on jouait au poker toute la nuit juste pour le plaisir.

Pendant un certain nombre d’années, le blanc, le bleu et l'or ont été les couleurs de prédilection d'Elvis pour les pièces principales du rez-de-chaussée. Les principaux meubles n'ont pratiquement pas changé, jusqu’à ce qu'Elvis et son amie Linda Thompson refassent la décoration en rouge en 1974 (la décoration de 1974 était composée de chaises rustiques d'imitation française recouvertes de panne de velours rouge, d’un épais tapis rouge sang, de tentures en satin rouge, le kitsch des années soixante-dix dans toute sa splendeur) Cependant, même avant 1974, des tentures rouges remplaçaient souvent les bleues à noël. Les miroirs, caractéristiques à la fois de la salle à manger et du salon, ont été posés dans les années soixante-dix. Ils agrandissent l'espace de ces pièces " de cérémonie".

LE MUR DE GRAFFITIS

Depuis 1957, année de sa construction, les gens écrivent sur le mur d'enceinte en pierres d'Alabama. Dans les années qui ont suivi la mort d'Elvis, les messages se sont multipliés.

Quand Graceland a été ouvert au public, il est devenu pratiquement obligatoire de laisser une trace de son passage sur le mur. Du vivant d’Elvis, les messages étaient personnels, du style “je t'aime”, “viens me voir, appelle-moi au...”. Depuis sa mort, ils ont plutôt pris la forme d'hommages.

Le personnel de Graceland n'a jamais encouragé ni découragé cette pratique. Comme Elvis, on laisse faire, cela fait partie du Graceland mythique. Régulièrement, on nettoie le mur. Lorsque des indélicats laissent de trop grosses traces de peintures, on tache de les éliminer immédiatement. C’est arrivé par exemple quand un grand fan d’Elvis, le rockeur Billy Idol, a visité Graceland au début des années quatre-vingt. Il est revenu de nuit inscrire à la bombe un vibrant hommage. A l’époque, Lisa Marie était fan de Billy Idol. Un de ses cousins qui travaillait avec le rockeur, prit une photo de la déclaration sur le mur et lui fit parvenir. L’inscription a été effacée plus tard.

LES GRILLES

Ces grilles en fer forgé, les plus célèbres du monde, ont été dessinées spécialement pour Elvis par Abe Saucer, exécutées sur mesure par John Dillars Jr de la société Memphis Doors Inc. et installées peu de temps après l'acquisition de Graceland en 1957.

Pendant 20ans, les fans se sont rassemblés ici dans l'espoir d'apercevoir Elvis. Parfois, il venait jusqu'aux grilles à pied, à cheval, sur un petit chariot de golf ou avec tout autre mode de locomotion et signait des autographes. Il lui arrivait même de dire au gardien d'ouvrir les grilles et de laisser les gens entrer.

Assis sur son cheval ou debout sur une souche d'arbre, il signait les autographes, posait pour les photos et bavardait avec les fans. Parmi ces derniers, existait une sorte de camaraderie, comme avec les gardiens (certains étaient membres de la famille d'Elvis). Les fans restaient même si Elvis était en tournée ou à Hollywood. Des gens du monde entier se sont rencontrés ici et sont restés en contact.

Maintenant qu'Elvis n'est plus, des milliers de fans se rassemblent devant les grilles chaque année pour l'anniversaire de sa mort. Ils vont en procession jusqu'à sa tombe et reviennent à la lueur des bougies

Elvis grandit à Tupelo et à Memphis, dans des conditions très précaires. Il déclare à ses parents : " un jour, j'aurai de l’argent, je serai quelqu'un et je m'occuperai de vous. Vous n'aurez plus à travailler dur, les gens le feront pour vous. Je vous achèterai la plus belle des maisons de Memphis et je vous rembourserai tous ce que vous avez sacrifié pour moi. " Voilà ce que représentait Graceland à ses yeux.

Sur un plan plus général, comme en ont témoigné tous ceux qui ont assisté à son ascension, c'était la réalisation du rêve américain.

Mais, personnellement, Elvis y voyait avant tout le fruit de la promesse faite à ses parents : il avait tenu ses engagements.

De style colonial géorgien, la façade de Graceland, avec son porche soutenu par des colonnes corinthiennes, est construite en pierres du Mississipi. A l'étage, les deux fenêtres de droite donnent dans la chambre d'Elvis et les deux de gauche dans son dressing. La fenêtre centrale ouvre sur la salle de bain ou il est mort. L’étage est entièrement interdit d'accès au public

A l'origine, la maison occupait 954m²; aujourd’hui, avec le pavillon des trophées (comprenant l'exposition " voyage dans le temps”, le couloir de l'or et la grande salle), le salon hawaïen et les dépendances, on compte 1630m².Le pavillon de squash et d'autres constructions mis à part, Graceland comprend vingt-trois pièces (dont huit chambres), huit salles de bain et quatre cabinets de toilette.

A l'arrière de la maison, une annexe existait déjà à l'arrivée d'Elvis mais servait de garage pour quatre voitures. En 1957, il y construisit un patio sur deux niveaux et une piscine. La même année on érige les murs d'enceinte et on pose les grilles. Au milieu des années soixante, est aménagés le salon hawaïen, à l'arrière de la maison, et le pavillon des trophées, construit sur le patio communiquant avec le salon de musique et le jardin de méditation. Le pavillon de squash est construit en 1975.

Le parc autour de la maison était souvent défiguré par les cavalcades d'Elvis et de ses amis qui se livraient à des courses de chariots de golf, de karts, de trois roues, et d'autoneige spécialement adaptées pour glisser sur l'herbe.

La propriété était sans doute grandiose mais c'était aussi leur terrain de jeux.