Sonia Benezra a interviewé le 25 juillet 2002, à l'émission Duo Benezra (Montréal, Canada), Joe Esposito à l'occasion du 25ième anniversaire. Un merci spécial à madame Johanne Bouchard, agente Service à l'auditoire à Musique plus/MusiMax, d'avoir permis de présenter cette entrevue sur ce site.

Joe Esposito, bienvenue à Montréal. (Sonia Benezra)

Merci de me recevoir. (Joe Esposito)

C'est un grand plaisir de vous rencontrer. Vous êtes une véritable banque d'information sur la légende qu'est Elvis Presley. (Sonia)

Je crois, oui. (Joe)

Quand vous avez fait la rencontre d'Elvis, dans l'armée, saviez-vous qu'il allait devenir un si grand personnage ? (Sonia)

Il était déjà une vedette quand il a fait son service. J'étais très nerveux à notre première rencontre ; je n'avais jamais côtoyé de grandes vedettes. Il était d'un abord facile, très chaleureux, il rendait les gens à l'aise. J'ai tout de suite su que nous allions devenir de très bons amis. (Joe)

Qu'est-ce qui vous en a donné la certitude ? (Sonia)

La lueur dans ses yeux, son sourire... Il dégageait quelque chose... Je n'oublierai jamais ce jour. C'était impressionnant de voir ce si bel homme et son sourire. Le courant a tout de suite passé entre lui et moi. (Joe)

Vous avez ensuite travaillé avec lui pendant de nombreuses années. Vous avez été non seulement son directeur de tournée, mais aussi un grand ami qui l'a vu traverser des hauts et des bas. Quand vous avez commencé à travailler pour lui, cela a-t-il été difficile de concilier votre amitié et votre relation professionnelle ? (Sonia)

Pas avec lui, car l'amitié passait avant tout. Travailler pour Elvis Presley n'était pas ordinaire ; je devais être disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. J'habitais donc chez lui. Je m'occupais de tout organiser, que chacun fasse son affaire. C'était mon travail. En dehors des heures de travail, nous mangions ensemble, nous faisions tout ensemble. C'était spécial, nous formions une grande famille. Nous avions du plaisir, nous profitions de la vie. (Joe)

Comment était-ce lors des moments difficiles, quand Elvis consommait drogues et alcool, quand il était malheureux ? Pouviez-vous aborder le sujet avec lui, lui dire qu'il devait se reprendre en main ? Était-ce un sujet tabou ? (Sonia)

Non. Nous avons tous essayé, son père, Priscilla, les autres gars, moi... Il ne buvait pas, il était contre ça parce que sa mère était alcoolique. Mais il n'avait rien contre les médicaments d'ordonnance car ils sont prescrits par un médecin ! Tout le monde sait que ces médicaments peuvent être très dangereux ; on prend plus d'un comprimé en pensant obtenir un meilleur résultat, mais ça ne fait qu'empirer. C'était difficile pour nous de le voir ainsi, mais il se reprenait quelquefois en main. En vacances, il arrivait qu'Elvis ne prenne aucun médicament, qu'il s'amuse. Si quelque chose le perturbait, il n'en parlait pas et se tournait vers les drogues de nouveau. J'ai une vague idée des raisons qui le poussaient à agir ainsi... (Joe)

Quelles sont-elles ? (Sonia)

Ses 40 ans ont marqué un point tournant dans sa vie. À l'époque, cet âge signifiait qu'on amorçait la deuxième moitié de sa vie. Ça l'inquiétait beaucoup. Il avait beaucoup de kilos en trop à cette époque, et certains médias n'y sont pas allés de main morte. En couverture d'un magazine, on a pu voir un croquis d'Elvis dont le titre était :" Gros à 40 ans. " C'est horrible. Ça aurait dérangé n'importe qui. Il ne nous en a jamais parlé, mais ça le tracassait. Des gens comme lui réagissent en prenant un comprimé. Il se demandait si le public l'aimerait à 50 ans, à 60 ans, s'il était encore un sex-symbol à 40 ans, etc. Ça le troublait énormément. On aurait pensé qu'il ferait quelque chose à ce sujet, mais non. (Joe)

Vous parlez d'Elvis, vous avez écrit sur lui, vous partagez vos souvenirs... Croyez-vous qu'il serait content ou fâché que vous le fassiez ? (Sonia)

J'espère qu'il serait content, car je raconte les faits et je ne cache rien. Il faut comprendre qu'être une super vedette est très contraignant. Chaque partie de votre vie est examinée à la loupe, les gens inventent des histoires à votre sujet. Vous n'avez plus de vie privée. Elvis se demandait souvent si les gens l'aimaient pour la vedette qu'il était ou pour la personne qu'il était. (Joe)

Vous sentez-vous le devoir de clarifier les choses en son nom ? (Sonia)

J'essaie de le faire. Beaucoup d'histoires à son sujet sont fausses, et j'aime remettre les pendules à l'heure. (Joe)

Êtes-vous toujours en bons termes avec Priscilla ? (Sonia)

Oui. Bon nombre de fans détestent Priscilla parce qu'elle a quitté Elvis. Mais il faut comprendre que, pendant que nous nous amusions, nos femmes étaient à la maison et s'occupaient des enfants. Je comprends donc leur rupture ; moi aussi, j'ai divorcé. Nous étions déchaînés, et nous ne voulions pas changer. (Joe)

Selon vous, quelle serait la réaction d'Elvis quant aux décisions qu'a prises Lisa Marie, comme son mariage avec Michael Jackson ? (Sonia)

Excellente question... Le monde entier était sous le choc à l'annonce de cette nouvelle. (Joe)

Selon vous, qu'en aurait pensé Elvis ? (Sonia)

Je n'ai d'abord pas cru la nouvelle, je croyais que c'était un autre racontar. Je n'en ai jamais parlé à Lisa, ce sont ses affaires. J'ai l'impression qu'elle voulait s'évader, sortir des jupes de sa mère, qui l'a toujours couvée. Lisa Marie et Michael sont bons amis, j'ignore si leur relation est allée au-delà de l'amitié. C'était peut-être un coup de publicité, car Michael traversait des moments difficiles. Lisa Marie a peut-être voulu l'aider... je l'ignore. On me demande souvent si Elvis aurait laissé ce mariage avoir lieu. Non. Aucune chance. Perdre son père si jeune n'est pas facile à vivre. Elle n'avait que neuf ans. En effet, ça a été difficile. J'ignore pourquoi Lisa Marie a épousé Michael Jackson, j'étais aussi estomaqué que le reste du monde. Mais ça n'a pas duré. (Joe)

Nous avons tous l'impression que Priscilla était le grand amour d'Elvis, malgré le fait qu'il ait aimé d'autres femmes et qu'il ait fait la fête. Elvis a-t-il fini par se remettre de sa séparation d'avec Priscilla ? (Sonia)

Il a continué à vivre de la même façon, mais ça l'a beaucoup affecté. Son amour-propre était blessé. Voilà cette grande vedette que sa femme quitte pour quelqu'un d'autre, ce qui est encore pire. Il s'en est plaint, mais il n'a jamais parlé de ses sentiments. (Joe)

À qui se confiait-il donc ? (Sonia)

À d'autres femmes, pas à des hommes. À l'époque, les hommes ne devaient pas montrer leur sensibilité aux autres hommes. Comme Elvis était très proche de sa mère, il était plus facile pour lui de se confier à une femme qu'à un homme. J'ai gardé le contact avec quelques-unes des anciennes flammes d'Elvis, et elles disent toutes qu'il était merveilleux. Il parlait de religion, de la vie, de sa mère... (Joe)

Est-ce qu'il traitait bien les femmes ? (Sonia)
Oui, très bien. Celles qui l'ont fréquenté l'aimaient beaucoup. Il avait un coeur d'enfant. (Joe)

Sa relation avec sa mère était très particulière, il la vénérait. Qui était avec lui quand elle est décédée ? (Sonia)

Pas moi, car je l'ai rencontré après la mort de sa mère. (Joe)

En parlait-il ? (Sonia)

Non, il ne parlait pas de sa mère, pas avec nous. Elvis avait un jumeau qui est mort-né, et après cet accouchement, sa mère n'a pu avoir d'autres enfants. Elle a donc surprotégé Elvis. Ils étaient très proches. Elvis n'avait pas beaucoup d'amis, il ne vivait que pour sa mère. (Joe)

Le colonel Parker est un autre personnage important dans la vie d'Elvis. Aimait-il Elvis ? (Sonia)

Oui, il l'aimait. (Joe)

Selon vous, il a pris les décisions qu'il a prises parce qu'il l'aimait ou parce qu'il voulait faire de lui une vedette ? (Sonia)

Il voulait en faire une star, il voulait gagner beaucoup d'argent, et il voulait bien s'y prendre. Le colonel a fait des erreurs, comme tout le monde. Ensemble, Elvis et lui formaient une équipe. Personne ne savait aussi bien s'y prendre avec Elvis que le colonel Parker. Elvis était très entêté ! Le colonel ne l'a pas sur utilisé, comme le font beaucoup d'imprésarios. Il n'a pris aucun autre artiste sous son aile ; il ne s'occupait que d'Elvis, parce qu'il l'aimait beaucoup. Il savait comment le traiter, et c'est pourquoi Elvis est devenu si populaire et l'est resté. Elvis était très déçu de sa carrière au cinéma, il trouvait ses rôles ridicules. Le colonel a joué pour beaucoup dans les décisions d'Elvis ; entre autres, il l'a encouragé à refuser le rôle dans A Star is Born, et pourtant... Il y avait de bonnes raisons pour qu'il refuse. Entre autres, Barbra Streisand était très difficile. (Joe)

Les auriez-vous vus jouer ensemble ? (Sonia)

Absolument ! Ils auraient sûrement eu des prises de bec. Mais le résultat aurait été fabuleux. Ce film était parfait pour lui. Mais à l'époque... Le copain de Barbra, Jon Peters, devait réaliser le film. Il était coiffeur, pas encore réalisateur. Les acteurs ne devaient pas recevoir de cachet, mais seulement toucher un pourcentage des recettes. Le colonel n'était pas d'accord et a demandé un cachet, mais ils ont refusé. Ils exigeaient aussi que Barbra soit en tête d'affiche, et Elvis au second rang, mais le colonel les voulait côte à côte sur l'affiche. Je suis d'accord avec lui. Ils ont beaucoup négocié, mais ça n'a jamais marché. Et Elvis avait entendu dire que Barbra s'appropriait le succès de ses films. J'aurais beaucoup aimé que le projet se concrétise. (Joe)

Vous étiez avec lui le jour où il est mort. Vous lui avez fait le bouche-à-bouche... (Sonia)

Non, je ne lui ai pas fait. (Joe)

Que s'est-il passé en ce fameux dernier jour de sa vie ? (Sonia)

Nous devions partir en tournée ce soir-là et je m'occupais de tout préparer. Je devais réveiller Elvis à 16 h. À 14 h, sa copine d'alors, Ginger Alden, a téléphoné de l'étage et a parlé à Al, notre valet de chambre. Elle lui a demandé de monter, car Elvis était inconscient. Al est monté et m'a appelé sur l'interphone pour que j'aille le rejoindre. Quand je suis arrivé dans la salle de bains, Elvis gisait par terre. Je me suis penché sur lui, et j'ai tout de suite su qu'il était mort. Je l'ai retourné, mais je n'ai pas pu lui faire le bouche-à-bouche parce que sa bouche était fermée et impossible à ouvrir. J'ai essayé, mais en vain. J'ai pris le téléphone et j'ai composé le zéro pour une ambulance, car à cette époque, le 9-1-1 n'existait pas. Je lui ai fait un massage cardiaque, et ça ne donnait rien, mais j'ai continué. Lisa Marie était là, elle devait retourner en Californie ce jour-là. Ginger était avec elle dans l'embrasure de la porte de la salle de bains, et je lui ai demandé de l'éloigner de là. Je n'ai pas aimé qu'elle voie son père comme ça. L'ambulance est arrivée, et nous avons balancé Elvis... Qu'est-ce que je dis là ? J'ai l'esprit embrouillé. Nous l'avons mis sur la civière, puis dans l'ambulance. J'y suis monté avec Charlie Hodge et Dr. Nick, qui venait d'arriver. À l'hôpital, on a emmené Elvis à la salle d'urgence, on nous a emmenés dans une autre pièce. Après trente minutes d'attente, on nous a annoncé qu'Elvis nous avait quittés. C'était épouvantable, nous avons éclaté en sanglots. Il n'était plus. (Joe)

Nous voilà 25 ans plus tard. Elvis n'est plus, mais beaucoup le croient toujours vivant. D'où vient ce mythe ? (Sonia)

D'un cinglé de médecin, quelque part au... j'ai oublié l'État. Il a écrit un livre, évidemment pour faire un coup d'argent, dans lequel il affirmait traiter Elvis. Apparemment, Elvis et lui sont bons amis depuis longtemps, il a des notes d'Elvis, des photos... dont une du supposé Elvis tel qu'il est aujourd'hui : un vieil homme barbu, mince, aux cheveux blancs. Il dit même que l'enfant à ses côtés sur la photo est le fils de Lisa Marie, ce qui est faux. Le mythe dure depuis longtemps. Ce médecin est passé à la télé et à la radio en affirmant qu'Elvis est vivant, que tout était planifié, que tout son entourage est dans le coup. Il prétend qu'Elvis voulait fuir le public. C'est la chose la plus ridicule que j'aie entendue. Cet homme vivait pour la scène. Il ne pouvait pas se cacher. Beaucoup pensent qu'on avait mis un mannequin de cire dans le cercueil, ce qui est stupide. Dans son livre, le médecin prétend qu'il s'agissait d'un sans-abri qu'on avait déguisé en Elvis. Tout ce qu'il veut, c'est de l'argent. Il vend des livres, il prétend qu'il est médecin... ce que je ne crois pas, car j'ai vu quelques entrevues où il refusait de dire à quel hôpital il travaille. Mais le mythe dure depuis très longtemps. Certains l'ont vu ici et là, mais c'est ridicule. Elvis est mort le 16 août 1977. (Joe)

S'il était toujours avec nous, quelle ampleur croyez-vous qu'aurait sa popularité ? Serait-il aussi vénéré ? (Sonia)

Je suis certain d'une chose : il chanterait toujours, il ferait de la scène. C'était toute sa vie. J'espère qu'il le ferait, qu'il se serait ressaisi, qu'il serait redevenu lui-même, le Elvis que je connaissais, qu'il rendrait le public heureux et qu'il ferait du cinéma. Il voulait réaliser des films de comédie et d'action. Il adorait ces choses-là. (Joe)

Pour un homme comme lui, vieillir aurait été très dur. (Sonia)

En effet, comme ça l'est pour de nombreuses vedettes féminines d'aujourd'hui. Je ne sais vraiment pas comment ce serait aujourd'hui. (Joe)

Que pensez-vous des imitateurs d'Elvis ? Croyez-vous qu'il y en ait qui soient vraiment bons ? Ça doit être étrange pour vous de les regarder! (Sonia)

Je ne m'y intéresse pas, mais j'en ai vu quelques-uns. Ça ne dérangerait pas Elvis de voir des gens l'imiter. (Joe)

C'est une forme de flatterie. (Sonia)

Exactement. J'aime quand quelqu'un lui rend hommage, et je l'ai déjà vu, sans essayer de devenir Elvis. Ceux qui se prennent pour lui se ridiculisent. J'en ai vu de très mauvais ; ils ne savent pas chanter, ils portent des costumes qui sont à mille lieues d'égaler ceux d'Elvis. C'est embarrassant, ça me fait de la peine. Je ne peux pas les regarder. Mais certains autres sont bons. S'ils permettent aux spectateurs de revivre de beaux moments et que ceux-ci aiment le spectacle, tant mieux, ça ne me pose aucun problème. (Joe)

Que croyez-vous qu'Elvis aurait pensé du vidéoclip et du tournant qu'a pris le monde de la musique ? (Sonia)

Depuis la mort d'Elvis, les spectacles sont devenus des méga-productions. Elvis aurait adoré ça, ça nous aurait donné beaucoup de travail. Si certaines tournées nécessitent 21 camions, il nous en aurait fallu au moins 50 ! Elvis était comme ça. (Joe)

Je suis certaine qu'il aurait aimé faire des vidéoclips. (Sonia)

Absolument ! Il aurait eu de grandes idées. C'est une ère technologique vraiment incroyable. (Joe)

De toutes les idées qu'on se fait d'Elvis, quelle est la plus fausse, à votre avis ? (Sonia)

Qu'il n'était qu'un petit gars du Mississippi pas très futé, alors qu'il était très intelligent. Il n'était pas très dégourdi quand venait le temps de traiter avec les gens, mais il était intelligent. Sa mémoire était phénoménale, il pouvait mémoriser des livres entiers. Il aimait décortiquer les mots et analyser leur origine. Il était brillant.

Croyez-vous qu'il avait conscience de son génie ? (Sonia)

Non. C'est probablement ça qui le rendait si génial. Probablement. Sa mort a été quelque chose de très triste, mais jamais je ne m'attendais à ce que 50 000 personnes assistent à ses funérailles. Nous ne le voyions pas avec les mêmes yeux que le reste du monde. C'était réconfortant de voir que tant de gens l'aimaient. Je n'aurais jamais imaginé que cette passion pour lui dure encore, 25 ans plus tard. (Joe)

Si vous pouviez n'en choisir qu'un, quel serait le plus beau moment que vous avez passé avec lui ? (Sonia)

Il y en a eu beaucoup. Nous avons passé une semaine à Aspen, au Colorado. Priscilla et moi avions loué une maison là-bas, question de décrocher de tout. Et c'est ce que nous avons fait. Il y avait Elvis et Priscilla, Lamar Fike et sa femme Nora, puis ma femme Joan et moi. Nous étions trois couples qui allaient passer une semaine à la montagne, loin de tout. Nous avons vécu comme des gens ordinaires. Nous avons dîné ensemble, nous avons parlé, écouté de la musique, joué à des jeux de société, fait de la motoneige, etc. Personne ne savait que nous étions là, c'était le bonheur total. C'est une semaine que je n'oublierai jamais. Nous avons eu beaucoup de plaisir, nous avons ri, il n'y avait pas de pression. C'était fantastique. (Joe)

Qu'est-ce qui vous manque le plus chez lui ? (Sonia)

C'est lui qui me manque. Je m'ennuie de son rire. C'était le plus beau rire du monde ! Quand il éclatait de rire, il ne pouvait plus s'arrêter. Sur les plateaux de tournage, si le fou rire le prenait, il fallait arrêter de tourner. Il adorait rire. Peu de gens sont comme ça, surtout de nos jours. (Joe)

Je vais vous poser une question qu'on vous pose sûrement très souvent... Si Elvis m'avait connue, m'aurait-il aimée ? (Sonia)

Certainement ! Les gens simples à la personnalité formidable le faisaient rire.

Je vous remercie d'avoir partagé vos souvenirs avec nous aujourd'hui. Je vous souhaite beaucoup de succès dans vos entreprises, et merci d'avoir clarifié l'histoire d'Elvis Presley. (Sonia)